Présentation de † Jugoo †

Lorsqu'on voit Jugoo, on peut comprendre aussi pourquoi certaines personnes ne se sentent pas rassurées en compagnie de celui-ci. Avec ses deux mètres de hauteur, malgré son jeune âge il est largement plus grand que la plupart des autres ninjas. Malgré cela il n'est pas aussi lourd qu'on pourrait le penser : seulement 75 kg, ce qui lui permet donc de rester assez agile malgré sa grande taille. Ses cheveux sont en épis, d'un brun assez
foncé ( précision : en regardant quelques images de Jugoo en couleur,
j'ai pu remarquer que sur chaque image pratiquement il avait une
couleur différente.. De grise en passant par jaune pour finir à noire )
et ses yeux sont vert olive lorsqu'il n'est pas en colère et rouge
lorsqu'il passe en mode " berserk ". Il est généralement vêtu du plus
simple accoutrement, avec une espèce de robe l'entourant complètement
jusqu'à son cou. Il faut quand même remarquer que son visage qui parait
impassible, se déforme de rage dès qu'il devient incontrôlable et que
son corps est capable de changer partiellement voir même complètement
lorsqu'il est dans cet état.

| ~ Enfance ~ |
Je me rappellerais toujours de mon enfance. Des personnes autour de moi. De la vie que je menais. Celle d'un enfant affectionné par tout le monde et qui devint en un jour seulement celle d'un reclus de la société. Mon anomalie génétique n'est apparue que très tardivement dans mon enfance; c'est vers mes 11 ans que j'ai eu pour la première fois les signes d'une altération chez moi. Avant, je vivais très commodément, dans un entourage qui me chérissait et chouchoutait. Et puis ce fût ce jour, où mes premières altérations sont apparues, que.. ce fût le début de la fin pour moi. Mon premier meurtre. Alors que mon dessein était de devenir un ninja talentueux et réputé, et de pouvoir défendre mon village, le destin me fît tout autrement.

| ~ Ma première victime se prénommait.. ~ |
Nekko. Ce nom si coutumier dans mon village sera toujours gravé dans ma mémoire. C'était par une nuit normale où le vent divulguait sa température printanière que le glas de la fin sonnait pour un ninja ambitieux. Ce personnage arriviste qui était membre de l'ANBU de son village, une véritable fierté pour sa famille, eût le malheur de me croiser dans la nuit noire, alors que je me baguenaudais dans les artères du village. Si je peux raconter tout cela sur lui, c'est car évidemment j'ai pris connaissance de son identité à la suite.. de mon meurtre. Je ne le connaissais avant cette nuit que de vue. Il avait un air enjoué cette nuit là, allègre d'une bonne nouvelle certainement. On était séparés d'une distance d'environ 10 mètres, et on avançait chacun dans le sens opposé. C'est alors que, pour la première fois de ma vie, je sentis quelque chose. Comme si.. quelqu'un d'autre prenait le contrôle de mon corps. J'ai eu une douleur effroyable et commença à crier de rage.. Le ninja membre de l'ANBU, se retourna vers moi et courût en perdant son air badin. Il fît quelque chose, je ne pût voir quoi exactement mais je pense qu'il voulait tenter de me soigner. Il pratiquait certainement la médecine, car je sentis immédiatement une certaine allégresse lorsqu'il installa ses mains sur mes épaules. Alors que la douleur commençait à me quitter délicatement et que je m'apprêtait à le gratifier de son assistance envers moi, quelque chose émergea brusquement dans mon corps : ce sentiment..cette exaltation.. Je sentais une appétence pour l'homme en face de moi; non une attirance sexuelle mais.. macabre, funeste. Comment expliquer cela.. C'était comme s'il fallait absolument le tuer pour que je comble un peu cette jouissance. Et là, quelque chose d'autre commença à croître en moi. Mais cette fois, c'était quelque chose de physique.. La douleur revenait et l'aide du ninja devenait futile, ses dons n'étaient apparemment pas suffisamment bons pour me soulager. Il recula soudainement en criant quelque chose, je ne pus l'entendre exactement mais ce devait être quelque chose dans le genre " Mais.. Qu'est ce qui se passe.. Qu'est ce que tu as ?! " Car l'instant d'après mon corps se métamorphosa et je commença à éprouver une brûlure causant une douleur colossale partant de je ne sais où et s'étirant sur tout mon corps pour finir sur mon front. J'observa mes deux bras : ils étaient couvert de traces noires que je n'avais jamais perçues avant. Et puis quelques secondes après.. Je perdis tout contrôle de mon corps et agressa le membre de l'ANBU. À l'époque, malgré mon jeune âge, je mesurais déjà un bon mètre 80'. Je dépassais mon martyr d'environ cinq centimètres alors qu'il était bien plus âgé que moi. Un combat s'engagea : j'étais très doué, mais me mesurer à un membre de l'ANBU était quand même bien trop dangereux pour moi. Enfin, c'est ce que je présuma sur le moment.. Mais après quelques instant d'assaut, je compris que ces mystérieux phénomènes qui sont soudainement apparus m'avait certainement procuré tout ce qu'il me manquait : une force brute, colossale ainsi qu'une rapidité et agilité sans pareille. Accompagnée évidemment du fait que j'étais déterminer.. déterminer à tuer, exterminer, cette homme pour assouvir mon envie. Je ne sais pas comment, mais alors que le ninja commençait à avoir légèrement le dessus - il était très talentueux - , un de mes bras se déforma entièrement. À la place d'un bras j'avais.. Comment le décrire.. Un espèce de bras géant, d'un diamètre inimaginable ainsi que d'une grandeur qui dépassait l'entendement. Il se finissait par des griffes acérés comme les dents d'un tigre. Exulté par ce auguste et dominant attribut, je m'élança vers lui en le visant avec mon bras. Quelques secondes plus tard il était à terre, le corps déchiqueté par la puissance combinée aux griffes effilées de son bras. Et puis, plus rien. Je ne me rappelle de rien d'autre après cela. Deux jours plus tard je me réveillais à l'hôpital, mal en point. Mes parents et mes amis se sont mis à me dire " Ne t'inquiète pas, tout va bien.. Tu pourras bientôt sortir. Ne t'inquiètes pas.. " et là.. je me suis mis à pleurer. J'avais tuer un homme ! Et éprouver même du plaisir pour cela. J'étais devenu un monstre, moi qui, voulait devenir l'ange gardien du village. Mes parents tentèrent de me consoler sans grand succès; mais savaient-ils vraiment qui j'étais ? Non. Je ne savais pas ce que les gens avaient bien pu penser en me voyant proche du cadavre d'un membre de l'ANBU. Ce fût à cet instant précis qu'un docteur pénétra dans ma chambre, demanda à mes proches de sortir - sauf mes parents - et m'examina quelque peu. Après quelques minutes, il se tourna vers mes parents. " Il va bien. Quelques contusions, mais rien de grave.. le pire a été évité, de justesse même. Si je n'étais pas passé par cette ruelle par hasard hier, peut-être serait-il maintenant dans les cieux. Par un auguste hasard, ma fille habite dans la maison en face d'où s'est passé.. l'accident, si je puis dire. " Mes parents le remercièrent infiniment, mais je ne pris pas part à ces quelques minutes de soi-disant joie. J'étais devenu un monstre, et je ne savais pas si j'allais récidiver un jour. Mais je fus coupé court à mes pensées, car le docteur continua : " Mais.. Non, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave, du moins je le pense. Il faut que je vous dise que votre fils possède quelque chose de.. spécial. En effet, d'après les résultats qu'on m'a donné au laboratoire, votre fils à développé.. une anomalie génétique. Je ne sais pas encore exactement ce que ça peut signifier, mais ne craignez point : je pense qu'il s'agît là que d'une anomalie mineur et sans effet sur son organisme. Néanmoins, nous allons nous plancher sur son cas, car on n'avait jamais vu un tel cas auparavant. Il serait souhaitable qu'il reste encore quelques semaines sous la surveillance de l'hôpital, pour qu'on approfondisse son anomalie. Voilà, je dois y aller, s'il le peux il serait souhaitable qu'il commence déjà à marcher. Il faut qu'il reprenne l'habitude de se mouvoir, ensuite la guérison sera plus aisée. Bonne continuation.. " Mais avant qu'il ne referme la porte derrière lui, je m'exclama : " Attendez ! Que s'est-il passé.. De la personne qui se trouvait euh.. à côté de moi. Je l'ai aperçu, écroulé sur le sol, gisant tel un mort. " Le médecin rouvra légèrement la porte et s'exclama d'un ton abattu : " Il est.. mort. Il avait perdu trop de sang lorsque je l'ai trouvé. Si je ne t'ai pas posé de question, c'est car la police du village va bientôt arriver.. Ah oui j'avais oublié de vous en prévenir.. Ils vont te poser deux trois questions, mais pas plus. Je leur ai dit que tu étais encore certainement en état de choc, et qu'il fallait pas trop t'en demander. Voilà.. Bonne journée. " Je tomba des nues. La force armée du village allait me questionner. Je ne perdis cependant pas espoir car je voyais mal des personnes m'accuser d'avoir tuer un ninja émérite du village, moi, un garçon à peine âgé de 11 ans. Cependant, si les médecins venaient à découvrir ma maladie.. Je serais en mauvaise posture. Mais je ne pouvais ignorer l'évidence même : rester dans le village serait trop dangereux pour mes amis, ma famille. Ma maladie.. oui, ma maladie était trop dangereuse pour rester en leur compagnie. Cependant, je ne pouvais me résoudre à quitter aussi brusquement ma vie si douillette. Je voulais juste essayer de continuer à vivre, et malheureusement ce fût une très, très, grosse erreur.


| ~ Le début de la fin ~ |

Les semaines déroulaient et les ragots se rependaient. La force armée ne vînt pas m'interroger, apparemment ils n'eurent pas jugé nécessaire d'interpeller un jeune garçon de 11 ans qui était soi-disant " traumatisé " . Si seulement ils savaient la vérité.. En tout cas, c'était une aubaine pour moi. Mais malgré ça, ma vie changea du tout au tout. Pourquoi ? Car les gens étaient tous au courant que, le jour du meurtre d'un de leur héros local, Nekko, un petit garçon se trouvait à quelques mètres de lui, aussi touché par une lutte certainement. Les citoyens, n'ayant trouvé aucun responsable à l'assassinat de Nekko, décidèrent évidemment de me faire porter le chapeau même s'il n'avait pas de preuves. Je n'étais alors pas plus qu'un spectre, considéré comme un hydre luciférien. On me surnommait le " bourreau sans cœur ". Au début, je ne comprenais pas tout cette mauvaise foi, cette fourberie. Pourquoi me soupçonnait-on sans preuves ? Car même si j'étais le coupable, ce n'était pas ma faute.. pas vraiment en tout cas. J'étais devenu un espèce d'ermite, réfugié dans sa propre maison à ne rien pouvoir faire, car à part mes parents personne ne me rendait visite et je n'avais plus le droit de m'entraîner où de passer l'examen Chunnin qui se rapprochait et que j'avais tant attendu. Et, malheureusement, alors que je pensais que les choses n'auraient pu être encore plus graves, que ce fût la fin. La fin de tout, tout ce qui m'entourait. Cela faisait un mois que je n'avais plus eu de pulsions, les médecins avaient conclu que mon anomalie était insignifiante, mais la chose que je redoutais le plus se produisît. Je tua mes parents. Je ne peux pas détailler ce qui s'est passé ce jour-là car trop d'horribles souvenirs me hantent lorsque je revois comment je les ai tués. C'était comme si.. le monde s'écroulait. Tout était fini, en tout cas pour moi. Je ne pouvais plus vivre, en tout cas pas avec cette maladie.. Avant qu'on ne retrouve les cadavres de mes parents, je fuya mon village non en lâche mais simplement pour ne plus faire de mal à quiconque, même si c'était.. déjà fait. Je venais donc d'avoir 12 ans lorsque j'étais devenu un nuke-nin, un assassin aux yeux de tout le village pour lequel j'éprouvais tout. J'étais devenu l'esclave de ma destinée, ne sachant plus où aller.. Il me fallait absolument un endroit où on pouvait me contrôler, voir même me soigner même si ce n'était qu'utopie il me fallait la paix, tout simplement. Et puis, un jour.. Alors que j'étais habitué à me nourrir seul, à voler de la nourriture, et que j'avais recommencer à sévir sans le vouloir, j'entendis d'étrange rumeurs. Il paraissait qu'un certain Orochimaru avait ouvert une clinique très avancée et faisait des tests génétiques.. Exactement ce qu'il me fallait. Je partis donc avec l'intime conviction qu'il pourrait m'aider, lui et sa clinique, en échange de ce qu'il voulait. Après plus d'une semaine de recherche dans le nord, je trouva enfin ce que je voulais : son espèce de cachette. J'examina alors les alentours, il n'y avait pas âme qui vive. Je pénétra donc dans le bâtiment, en étant exalté : peut-être qu'ici on me guérirais, et qu'un jour qui sait je pourrais rejoindre mon village et rétablir mon honneur. Je me rappellerais toujours de ma rencontre avec Orochimaru.. Alors que j'étais en train d'avancer dans un couloir sombre illuminé par une bougie, j'ai pu voir une ombre s'avancer doucement vers moi, je distinguais en faite simplement les yeux et leur formes : c'était.. des fentes.. Celles d'un serpent, mais avec un corps d'humain. Ce fût en faite ma première rencontre avec maître Orochimaru. Au début, j'étais perplexe : il ne semblait pas très intéressé de ma venue. Il faut dire qu'apparemment il était très occupé et que soigner des personnes n'était pas dans son intérêt. Mais lorsque je lui expliqua ce que j'avais, une anomalie génétique, allant même jusqu'à lui avouer mes pulsions meurtrières, au lieu de prendre peur il fît quelque chose qui restera toujours graver dans ma mémoire : il commença à s'extasier, en changeant radicalement d'opinion. Il fût soudain plus propice à m'héberger, et me promis aussi de faire son maximum pour me soigner. J'étais alors très content, car il était la première personne à m'avoir accepté comme je suis. Il me fît même faire la connaissance de la personne qui allait plus tard devenir celle pour qui je comptais le plus : un certain Kimimaro. Orochimaru à commencer à me prélever du sang et autre chose, mais je ne m'en souciais pas. À vrai dire, je ne faisais pas grand chose à part discuter avec mon ami. Et puis un jour, ce que je redoutais arriva : les pulsions commencèrent à monter en moi. Kimimaro était au courant de ma situation et, à mon grand étonnement, il m'avoua qu'il ne restait pas avec moi seulement pour discuter mais aussi sous l'ordre d'Orochimaru. Apparemment, il était très fort et Orochimaru l'a placé avec moi pour me contrôler. J'étais très dubitatif mais surtout en proie à de violentes pulsions, et alors.. Kimimaro fît ce que personne n'avait encore réussit, c'était à dire me contrôler. Depuis ce jour, il est devenu mon meilleur ami, la seule personne en qui j'ai confiance. Et même si je n'avais qu'un petit espoir pour guérir, je m'en fichais, du moment que je restais avec Kimimaro. Il me raconta tout ses problèmes, et comment Orochimaru l'avait recueilli. Il semblait beaucoup plus attiré par lui que je ne l'étais. J'étais toujours assez perplexe envers lui, car pour moi cet homme n'était certainement pas quelqu'un de.. bon. Mais malheureusement en pensant à cela je me rappelais que moi aussi je n'étais pas "bon".. Et puis un jour, ma vie bascula. De nouveau. Kimimaro, dont la maladie commençait à le rendre faible, disparu de la surface. Kabuto, le sous fifre d'Orochimaru, m'expliqua que celui-ci avait accomplît la volonté d'Orochimaru en se sacrifiant pour ramener un certain Sasuke Uchiwa. C'est alors que je suis devenu fou de rage, changeant complètement de forme. Orochimaru l'avait dupé, il le savait, cet homme n'avait aucun sentiment pour personne et il en était sûr.. Kabuto m'enferma juste à temps dans une cellule d'une dizaine de prisonniers. Par " juste à temps " , je veux dire que je devenu complètement fou quelques secondes après mon incarcération. J'ai tué les 10 prisonniers. Et ma vie est devenue.. vide. On m'a appris qu'Orochimaru s'était servi de moi, et continuerait ainsi sans que je puisse faire quoi que ce soit contre. Malgré ma révolte, je ne pouvais rien faire, j'étais trop bien gardé. Et puis, un jour..

L'oiseau s'envola retrouver ses camarades de vol, leur expliqua plus où moins qu'un homme lui avait parlé et qu'il demandait leur aide. Ils eurent au début quelques doutes, mais se rendirent néanmoins vers Juugo afin de parler avec. La plupart des oiseaux commencèrent à regretter leur acte lorsqu'ils virent la taille de l'humain..

Pendant quelques secondes, le silence fît place : les oiseaux réfléchissaient, aussi incroyable que cela puisse paraître. Et puis, l'un d'eux, plutôt âgé, lui répondît d'une voix contrôlée :

Juugo resta interdit de sa réponse : il savait que Itachi pouvait créer des genjutsu en faisant s'envoler des corbeaux, il l'avait apprit de Sasuke lorsque celui-ci leur avait expliqué comment il combattait. Même si la présence des corbeaux aurait pu être expliquée, le fait que lors du passage de deux homme vêtus de noir possédant un très fort chakra et qu'un fort nombre de corbeaux avaient apparus tout près d'eux n'était pas un hasard. Il fallait en informer Sasuke, le plus rapidement possible, avec un peu de chance ils pourraient retrouver sa trace grâce à Karin.

Juugo décampa rapidement afin de retrouver leur repère ainsi que Sasuke. Ils ne leur manquaient certainement pas beaucoup de temps, de plus ils risquaient de ne pas être complets vu que Suigetsu était parti pour au moins une bonne semaine. Mais, de toute façon, le combat ne concernait que Sasuke et son frère. L'unique but actuel des comparses de Sasuke étant simplement de l'aider à retrouver son frère, lui Karin et Suigetsu n'auraient pas à faire grand chose. Quoi que, Suigetsu enviait l'épée de Kisame.. Encore une chose complètement futile aux yeux de Juugo, qui ne comprenait pas pourquoi il cherchait tellement à mieux s'équiper. De toute façon, s'ils partaient sur le champ pour Konoha afin de retrouver Itachi, Suigetsu n'allait de toute façon pas participer à leur opération. Ce qui, en faite, arrangeait un peu le groupe : ce dernier était beaucoup trop perturbant et ne respectait Sasuke que très légèrement.


Lorsque Juugo arriva enfin à la cachette de l'Hébi, il remarqua à l'instant même où il entra qu'une discussion avait été engagée. Apparemment, Sasuke avait déjà bien récupéré, ce qui n'était pas si étonnant que ça, vu qu'il s'était approprié des capacités régénératrices d'Orochimaru. Il fît quelques pas vers la chambre où se trouvaient Karin et Sasuke, prît son souffle puis pénétra dans la chambre qui était sans aucun doute la pièce la plus chauffée de la maison. Il regarda Sasuke, accroupi en face de Karin, qui elle était debout et lui parlait pendant qu'elle écrivait quelque chose sur un parchemin. Les deux collègues s'arrêtèrent de discuter et se tournèrent vers Juugo..

Juugo ne s'attendait pas vraiment à être aussi rapidement questionné, mais il fallait dire que Karin n'était pas du genre patiente. Tant mieux d'ailleurs, car ils allaient devoir tous bien vite partir..


Sasuke se redressa d'un coup, lui qui croyait que Juugo allait rentrer sans aucune information.. Il lui demanda avidement :

- Quoi donc ? Est-ce une piste et si oui, est-ce une source sûre qui te la révélée ?
- Oui, c'est une source sûre. Un oiseau m'a avoué avoir vu il y a à peine deux jour deux personnes habillées en noir - il n'a pas pu mieux distinguer ses vêtements - possédants les 2 un chakra hors norme.
- Oui mais ça ne suff..
- Attend avant de me couper la parole, je n'ai pas fini . L'oiseau a aperçu un grand nombre de corbeaux lors de leur passage. Et ils se dirigeaient vers Konoha, ils sont certainement là-bas maintenant donc.
- Très bien.. On va devoir improviser alors. Merci Juugo. S'il te plaît, va chercher Suigetsu et explique lui cela : nous devons tous être dans au maximum 2 jours à 10 kilomètres de notre repère, dans le chemin qui se situe entre Konoha et le lieu où ton ami l'oiseau à crû apercevoir Itachi et Kisame. On va les intercepter avant qu'ils ne passent, alors il faudra faire vite.. Précise lui aussi que Kisame sera là, il sera certainement plus enclin à venir ensuite.
- D'accord, très bien Sasuke.. Et..
- Oui, ne t'inquiète pas, si tu perds le contrôle je serais là en un rien de temps. Va et presses-toi, moi et Karin partons dès maintenant établir une cachette.

Il n'y avait rien à ajouter, et Juugo sortit donc du repère et partit à la recherche de son camarade Suigetsu, certainement en train de démembrer une personne dans le pays des vagues. La tâche n'allait pas être aisée de le ramener, étant donné que celui-ci avait demandé une semaine de liberté, mais Juugo était sûr que la perspective de s'emparer de la Samehada de Kisame.